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Lundi : PIc d'Arrêt ... de rigueur !
Départ à 1250 m avec au programme plus de de 1700 m de déniv.
C'est
la grosse sortie de la semaine et là encore, c'est les stagiaires qui
l'on choisie !! Ils en parleront le reste de la semaine !
Au
passage, comme le destin nous fait souvent des clins d'oeil que nous
décryptons rarement, nous retrouvons Corinne Salcédo qui avait eu la
même idée avec quelques collègues du CNES.
Le chemin ne fait pas de
cadeau. Il monte droit pendant une demi-heure. Seuls ceux qui ont du
souffle peuvent encore se permettre de bavarder. No problèmes pour
Corinne.
Alain qui encadre cette sortie laisse passer le guide devant qui ingénument nous conduit dans une impasse.
Première
explication de texte de la journée : « lorsque l'on laisse passer
quelqu'un devant, on doit rester éveillé et continuer à se préoccuper
de l'itinéraire ».
Nous voilà à remonter droit dans la pente. Alain
hésite une seconde fois. Deuxième explication de texte : « on expose
pas la viande inutilement dans les barres quand on a des ski sur le dos
».
En fait Corinne avait trouvé le passage beaucoup plus haut dans la pente.
Encore 3/4 d'heure de portage avant de chausser.
Nicolas
passe aux commandes. Il s'irrite un peu de voir le guide conduire la
sortie à sa place et lancer une petite remarque du type "faudrait
savoir si on joue le jeux ou pas ! aujourd'hui, c'est moi qui encadre,
c'est à moi d'être devant !"
Troisième explication de texte de la journée : pourquoi vouloir absolument être devant
1 - quand la neige est dure et ne nécessite pas de la tracer
2- quand l'itinéraire est évident
3 - quand il n'y a pas de danger imminent
Laissons plutôt les chevaux s'exprimer »
En fait la grogne de Nicolas était justifiée mais pas à cet endroit.
Nous arrivons donc au bas de la grande pente qui est surplombée par le sommet.
Nicolas
suit Corinne qui nous précède d'une centaine de mètre et qui s'élance à
l'assaut de ces 300 m à ski alors que la pente, de près de 30 °, est
zébrée par plusieurs barres et que la neige est plutôt dure.
Nicolas hésite à prendre une décision.
Pierre
intervient sèchement pour insister sur la nécessité de chausser les
crampons dans de telles conditions. Une conversion mal négociée peut se
terminer en une très grosse glissade au milieu des barres voir à
travers les barres.
Nous voilà 3/4 d'heure plus tard au pied d'un ressaut final (qui n'a rien à voir avec le ressaut Hillary).
C'est
quand même du 1 sup, avec un passage de 2. Pour le fun, une main
courante est installée, mais plusieurs vont s'y accrocher fermement.
A
la descente, Stéphane se fait un peu allumer car, par ses prises de
risque sur cette pente quelque peu dangereuse et notamment parce que
c'est un excellent skieur, il pourrait inciter des skieurs moins
dégourdis à prendre eux aussi des risques ... et à chuter. Et la chute,
en l'occurrence est fortement déconseillée au-dessus de barres.
Pour
ma part, je ferme la marche et ne jouant en rien le rôle de l'exemple,
je laisse parler les Bandits en petits virages puis en grand virages à
très grande vitesse. Très grosse sensation !!!
Gros spectacle aussi !
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Pic d'Arret 2939 m - Stage initiateur 2000
Generated by Galerie
dimanche 2 mars 2008
Cliquez sur une image pour l'agrandir.
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