Petite introduction à nos prérégrinations boliviennes

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Pour ces vacances 2006,  nous avons décidé de continuer notre périple en Amérique Latine.

Après l’Equateur en 2003, le Pérou en 2004, nous avons replongé cette année dans ce continent magnifique avec un pays et des paysages parmi les plus beaux de notre planète et peut être même de notre Système… car certains sites évoquent  de façon très réalistes les photos prises par  Mars-Explorer » ou les astronautes des missions « Appolo ».

La Bolivie est ainsi, à mon sens, le plus beau de ces trois pays d’Amérique Latine avec des paysages qui se rapprochent en beauté de ceux du Sud-Ouest des Etats Unis.

Donc, nous sommes partis à onze, dans le cadre d’un voyage sportif monté par l’agence Allibert : 22 jours du 7 au 29 juillet.

Faisaient parti du voyage :
Chantal de Gap avec qui nous avions fait 180 km de kayac dans les fjords glacés du Spitsberg, 
Gérard et Monique de Paris,
Jean-philippe et Marie Claude du Jura
Yannick d’un peu partout (en ce moment, il est à Londres)
Frédéric de Paris
Christophe de Brest
Michelle
Valérie
et moi

Umberto nous a accompagné pendant ce périple.

Il y avait aussi trois chauffeurs (René, Hugo et Toniopour nous guider durant les 3 000 km de piste que nous emprunterons et Yolanda, la cuisinière.

Le voyage nous a ainsi conduit de La Paz au site de Tiwanaku,  puis sur les bords du lac Titicaca.


Après une première acclimatation sur le lac et ses îles, nous gravirons un promontoire à 5 000 m en face du Condoriri, superbe sommet de 5 400 m, situé au milieu de la cordillère royale, puis nous descendrons au Sud vers Oruro.


Encore une journée de piste et ce sont les Salars, dont celui d’Uyuni, le plus beau,
le plus blanc, le plus grand de la planète.

Nous poursuivrons nos pérégrinations dans les déserts du Sud-Lipez pour admirer les Lagunas dont la surprenante Laguna colorada aux reflets rouges et aux flamands …roses.


Le jour d’après, c’est la Laguna Verde (qui porte bien son nom) juste avant l’ascension du Licancabur (5 940 m) et son superbe cratère qui recèle le lac d’eau libre le plus haut de la planète.


Encore une journée de piste dans des décors magnifiques pour s’approcher de l’Uturuncu, le
6 000 le plus facile du monde (la route monte au moins jusqu’à 5 600 m).


Puis, c’est la remontée vers le Nord.

Nous traverserons des déserts de sel et de sables, des steppes avec des villages abandonnés avant d’apercevoir au loin le Sajama et notre ultime et redoutable objectif : le Parinacota (6400 m)

Dans un décor lunaire, la route nous lâchera au-dessous de 4 800 m.

Il restera donc près de 1 600 m d’ascension dont 1 000 sur les très pénibles pénitents blancs (et couchés) qui, croyez-moi vous font expier toutes vos fautes.

Pas le temps de se reposer…, c’est le retour vers La Paz et la France deux jours après.

Bref, un voyage superbe

Allez-y, vous n’en reviendrez pas !




Bruno